– Stimulation cognitive
– Art-thérapie et expression créative
– Marche thérapeutique
– Thérapie sonore et musicale
– Toucher relationnel, présence incarnée
– Souffle et lenteur
– Rituels quotidiens vivifiants
– Mais aussi la joie et le dynamisme !
Accompagnements thérapeutiques adaptés à la maladie d’Alzheimer
Les besoins des personnes en situation de maladie d’Alzheimer
Je propose des accompagnements thérapeutiques adaptés, pour répondre aux besoins, selon les étapes de la maladie.
La maladie impacte différemment chaque personne, et il n’est d’expérience, pas toujours bon de faire ce qui est partout préconisé!
- Le besoin de ne pas être seul, et de partager des moments authentiques et vivants!
- Le besoin de vérité, d’authenticité
- Le besoin de laisser une trace, de transmettre quelque chose
- Le besoin de paix dans les liens
- Le besoin d’un confort simple
- Le besoin d’un silence habité
- Le besoin d’un espace intérieur
- Le besoin de mettre du sens et de rire du non-sens
Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive!
Je n’essaie pas de « faire retrouver la mémoire ».
Mais plutôt à exercer et honorer ce qui est encore là.
Même dans l’oubli, l’être reste. Et il est possible de toucher l’âme autrement.
Maladie d’Alzheimer & présence
La maladie d’Alzheimer n’est pas seulement une affaire de pertes.
C’est aussi un chemin: fragile, imprévisible, souvent déroutant — et dense
La maladie d’Alzheimer fragilise profondément la capacité à s’adapter à ce qui change.
Même une modification infime de l’environnement ou des habitudes peut devenir source de désorientation, voire d’angoisse. C’est ce qui se dit beaucoup, ce qui est observé, souvent.
Mais d’expérience, les choses restées en suspend et non vécu, les choses importantes inaccomplies, les affaires qui restent en suspens, peuvent aussi être grande source d’anxiété.
Lorsque les mots ne viennent plus pour exprimer les besoins, le trouble ou la peur, le corps et le comportement prennent le relais.
Ce qui peut être perçu comme de l’agressivité est bien souvent une tentative désespérée de se protéger, de faire face à l’inconnu sans les repères d’avant, de demander quelque chose dont on a besoin.
Lorsque les mots s’éloignent, il est encore possible — et essentiel — de trouver d’autres chemins pour que la personne s’exprime.
L’expression ne passe plus toujours par le discours, mais elle circule autrement, dans le corps, dans l’émotion, dans le symbolique.
En étant à l’écoute de ces signes, en ajustant notre présence au rythme de l’autre, nous offrons un espace où il est encore possible d’exister, d’être entendu, d’être en lien.
Les personnes atteintes par cette maladie sont parfois surprenantes !
Et bien que certaines choses soient recommandées, il est pour moi primordial de répondre au mode de vie de la personne, de continuer à apporter ce qui l’anime profondément. Vivre intensément ce qui doit être vécu.
Je considère que même lorsque les repères s’effacent, la personne demeure,
Au-delà des oublis, des confusions, des silences, il reste une présence, une sensibilité, un lien possible.
Mon approche se fonde sur la conviction que l’on peut encore nourrir la relation, apaiser, toucher, éveiller, rire! même lorsque les mots s’éloignent.
Il est aussi fondamental d’accompagner les pertes qui vont se produiront. De préparer les étapes.
Vivre bien, c’est peut-être se sentir encore vivant quelque part
dans le regard d’un autre, dans une présence vraie, dans une pièce qui respire.
La médecine prolonge. Le soin soutient. Mais la qualité du vivant, elle se tisse dans l’invisible, le minuscule, le non-mesurable.
Alors… vivre longtemps, ou vivre bien ?
Et si le vrai soin était de rendre la vie à ce qui reste, plutôt que de retenir ce qui part?